Comment réussir sa digital détox ?

C’est quoi une digital détox ?

Vous avez des difficultés à vous concentrer ? Vous décrochez trop rapidement ? C’est normal, les outils numériques rendent cette tâche pourtant quotidienne plus difficile. Des notifications en continu, des signaux sonores, visuels, qui mettent en alerte nos sens et détournent notre attention tout au long de la journée. 

Ce phénomène est amplifié lorsque nous sommes très connectés à nos outils numériques. Il n’y a, à l’heure actuelle, pas encore de définition précise du terme « hyperconnexion ». Nous le décrivons comme une habitude quotidienne de connexion aux réseaux sociaux, aux écrans, aux outils numérique dans leur ensemble, qui tend vers l’addiction.  

Nous avons tous déjà eu un sentiment de panique lorsque nous ne trouvons pas notre mobile, un sentiment de stress quand on l’a oublié. Ce sentiment peut aller plus loin pour certains d’entre nous et notamment conduire à la peur excessive d’être séparé de son mobile ou de son ordinateur. C’est ce que l’on appelle la nomophobie.  

Aujourd’hui, selon une étude réalisée par Ipsos  en 2019, 67% des 18-35 ans utilisent leur portable en pleine nuit. Ne pas se sentir capable de décrocher de son smartphone, même la nuit est l’un des symptômes courants d’addiction à son smartphone et d’hyperconnexion. 

C’est pour faire face à tout cela que la digital détox se démocratise. Elle est définie comme « une période pendant laquelle une personne s’abstient de l’utilisation des dispositifs de connexion électroniques tels que les smartphones et les ordinateurs ». 

Elle intervient pour se « désintoxiquer » des écrans, le plus souvent des mobiles. C’est comme une « pause » qui permet de déconnecter totalement des réseaux. 

Mais alors, pourquoi faire un digital détox ?

Il y a plusieurs bonnes raisons de faire une digital détox.  Chez TeleCoop, nous sommes soucieux de nos abonné.es, sociétaires et nous souhaitons contribuer au bien être du plus grand nombre. Nous essayons donc de proposer des solutions pour cela.  

Ainsi, voici au moins quatre bonnes raisons de faire une digital détox : 

  • Une diminution de l’impact des réseaux sociaux sur notre mental ; l’apparition des réseaux sociaux après les débuts des années 2000 marque un tournant dans nos vies. L’utilisation des réseaux sociaux à outrance, crée chez nous une recherche constante de l’approbation d’autrui. Lorsque nous obtenons pas cette approbation, nous pouvons rentrer dans un état d’anxiété.  Ce phénomène est particulièrement présent chez les adolescents. En effet, 45% d’entre eux déclarent être connectés sur les réseaux sociaux presque en permanence. Le documentaire diffusé « Derrière nos écrans de fumée » regroupe le témoignage de plusieurs ingénieurs qui travaillaient anciennement pour les GAFAM. Ils relatent des faits inquiétants pour la santé des adolescents.  Aujourd’hui, pour un adolescent de 15 ans, passé une journée sans téléphone et sans accès aux réseaux sociaux semblent infaisable. Cela révèle une réelle addiction entraînant souvent un déclin du bien-être mental,
  • Une meilleure gestion du stress et de la fatigue ; des études démontrent que 80% des cadres se connectent à leur messagerie professionnelle sur leur temps de repos (Source : culture RH). La distinction vie privée / vie professionnelle devient de plus en plus floue. Le mobile devient alors une source de stress. Par ailleurs, l’utilisation du smartphone envahit même notre chambre à coucher alors que consulter son mobile avant de dormir a un effet important sur notre cerveau. En effet, au lieu de se mettre en repos et de se préparer à dormir, l’utilisation des écrans à tendance à stimuler celui-ci et ainsi, à réduire notre temps de sommeil ainsi que sa qualité,
  • Un gain de temps conséquent ; nous passons en moyenne 50 heures par mois sur notre mobile. C’est un chiffre assez conséquent, le réduire simplement de moitié serait déjà un gain de temps important. Ce temps-là, il pourrait être utilisé pour profiter des choses simples de la vie, des balades en forêt, des visites à nos proches, ou bien même des heures passées devant un bon livre. 
  • Une limitation de ses usages et ainsi de son impact numérique ; l’impact du numérique sur l’environnement est conséquent. Il représente 3 % de la consommation d’énergie totale consommée en France. (Source : rapport sur l’état de l’environnement- ministère de la Transition écologique). Ainsi, limiter ses usages numériques revient à limiter son empreinte environnementale.

Challenge digital détox : Déconnecter en 24h

Si je vous disais qu’en 24 heures seulement vous pourrez déjà ressentir les premiers bienfaits de la digital détox ? 

Nous vous présentons quelques étapes simples, pour réussir au mieux sa digital détox : 

Étape 1 : Se préparer à la déconnexion 

Comme pour tout challenge, se préparer est essentiel.  Il faut choisir le bon moment : une journée où vous êtes occupé, vous avez prévu des activités, vous êtes en repos ou bien le week-end.  Ensuite, il faut penser à prévenir, ça serait dommage d’inquiéter vos proches parce que vous ne répondez plus à votre smartphone ! Préparez un petit message simplement pour le prévenir qu’aujourd’hui vous déconnectez totalement. 

Étape 2 : Couper les écrans 

Éteignez tous vos appareils : téléphone, tablette, télévision etc… et surtout, rangez-les hors de votre vue. La tentation de consulter son mobile rien qu’une minute pourrait-être trop forte s’il est accessible et il ne faut pas perdre l’objectif de vue en revanche : 24 heures de déconnexion. 

Étape 3 : Organiser votre journée 

Organisez-vous une journée agréable. Faites ce que vous n’avez pas le temps de faire habituellement : boire un café en terrasse avec des amis, faire une randonnée, une séance de méditation… Éloignez-vous de votre quotidien et prenez du bon temps toute une journée. La digital détox, c’est aussi le moyen de s’éloigner des distractions et de se recentrer sur ses objectifs, ses envies, redécouvrir parfois ce qui nous plaît. 

Etape 4 : Faites le point 

Prenez le temps de faire un bilan sur votre expérience. Expérimenter c’est bien, noter les retours, c’est encore mieux ! Alors, quels ont été les impacts positifs ? Les impacts négatifs ? Vous sentez-vous prêt.e à introduire certaines habitudes dans votre quotidien ? A changer votre mode de consommation numérique ? 

Il est normal que cette digitale détox ait pu vous bousculer un peu. Cependant, ne perdez pas de vue l’objectif de celle-ci : décrocher de ses appareils numériques et donc gagner du temps ! 

Alors, vous aussi, lancez-vous dans ce challenge et parlez-en à vos proches ! La déconnexion, c’est que du positif et du temps précieux retrouvé. 

Concentration : une aptitude en voie de disparition ?

En Angleterre et en Chine, certaines écoles interdisent les smartphones. Parmi les raisons invoquées, on trouve la protection des yeux et de l’attention des enfants. L’attention, qu’il est important de capter et de maintenir, pas uniquement chez les enfants.

En quoi les outils numériques peuvent-ils perturber l’attention, et comment faire pour la préserver, voire la cultiver ?

Concentration et attention, du pareil au même… ou presque.

Dans le langage commun, on se réfère souvent à la concentration. Vous dites ou pensez souvent, j’imagine : “J’ai besoin de me concentrer !” lorsque vous souhaitez réfléchir à une question, étudier, apprendre, travailler, par exemple. La concentration est l’action de porter toute son attention sur un même objet. On mobilise notre attention (ou notre concentration) pour les activités mentionnées ci-dessus mais aussi pour échanger avec nos proches, les écouter et leur parler, réaliser des œuvres artistiques, ou même pour réaliser des exploits sportifs. Dans les trois exemples, l’attention est la condition sine qua non de l’écoute et du dialogue, de la créativité et de la performance.

Photo de Krishh sur Unsplash

Quel est le souci avec les outils numériques ?

Or, au travail ou à la maison, nous pouvons être bombardés de notifications, pop-ups, appels et être distraits par ces signaux visuels, sonores qui viennent interrompre l’action en cours. A chaque “ding”, à chaque bannière qui s’affiche, notre cerveau se met en alerte, et détourne notre attention, parfois quelques fractions de secondes, parfois davantage, si nous décidons de répondre. Cela peut être sans grande conséquence : on demande à notre interlocuteur de répéter ce qu’il vient de dire. Cela peut aussi être dangereux, lorsqu’on conduit par exemple.

Interrompu.e.s en permanence, nous pouvons avoir bien du mal à nous concentrer sur ce que nous faisons. Et perdre l’habitude de nous focaliser sur une chose à la fois.

Le smartphone peut nous rendre la tâche bien difficile, attrayant et irrésistible comme il est. Réseaux sociaux, applications sont conçus de telle manière à attirer et à garder notre attention, le plus longtemps possible. Nous n’entrerons pas ici dans le détail de ce phénomène. Retenez néanmoins que nous sommes nombreux à avoir notre smartphone en permanence à proximité. Et nous sommes donc tout le temps susceptibles d’être interrompu.e.s.

Pour rester concentré.e, ne comptez pas trop sur votre volonté, mettez toutes les chances de votre côté

Difficile de se concentrer, donc, lorsqu’on est interrompu à tout bout de champ ou que l’on papillonne d’une tâche à l’autre. Il est toutefois possible de “ré-éduquer notre cerveau”. 

Vous pouvez commencer par habituer votre cerveau à ne pas être “branché” en permanence en vous définissant des règles comme par exemple : 

  • “pas de portable à table”, 
  • “pas de portable dans certaines pièces de la maison (la chambre, la salle de bain)” 
  • ou “pas de portable à certaines heures”.

Ensuite, vous pouvez vous entraîner à vous adonner à une activité concentrée chaque jour. Avant toute chose, définissez-vous un but (la tâche à accomplir). Puis créez les conditions idéales pour ne pas être interrompu.e. :

  1. Planifiez-vous des créneaux horaires (pour commencer, prenez 10 minutes par exemple, puis 20, puis 30, etc.). 
  2. Fermez toutes les applications, onglets, canaux de vos outils numériques.
  3. Réduisez au silence toutes les sources de distractions numériques
  4. Posez votre smartphone hors de votre vue et de portée (visuelle et auditive).
  5. Ayez à portée tout ce qui vous est nécessaire, pour votre tâche à réaliser mais aussi votre confort (boisson, encas, etc.)
  6. Vous êtes prêt.e à réaliser ce que vous voulez !

Au début, cela peut être difficile, mais si vous vous entraînez un peu chaque jour, et augmentez petit à petit, votre cerveau se ré-habituera à  se concentrer. C’est comme un sport que l’on pratique avec de plus en plus d’aisance. Alternez les phases concentrées avec des pauses, en mouvement ou en interaction avec d’autres personnes.

Et bientôt, vous concentrer sera redevenu un jeu d’enfant. 

Merci à Stéphanie Formery, experte en bien-être numérique

Site Web de Reconnecter

Pourquoi est-ce important de chercher des alternatives aux géants du web ?

© Girardon – https://www.instagram.com/valgirardon/

De qui parle-t-on ?

Le terme GAFAM regroupe les grandes entreprises américaines du numérique, à savoir Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ces entreprises réalisent pour chacune d’entre elles des dizaines de milliards de dollars de chiffre d’affaires1. Parce que le marché mondial du numérique est gigantesque, des groupes chinois du secteur numérique et télécom ont vu le jour et constituent désormais des challengers sérieux des GAFAM américains. Ces entreprises sont aujourd’hui regroupées sous le terme de BHATX, à savoir Baïdu, Huaweï, Alibaba, Tencent, Xiaomi.

Les revenus des GAFAM et des BATX. • Crédits : Sabrina BLANCHARD, Thomas PERROTEAU / AFPAFP

Ces entreprises connaissent des développements très forts et sur des secteurs économiques très divers. Partant d’un type de service particulier dans un premier temps pour chacune d’entre elles, elles ont ensuite diversifié leurs activités vers un seul objectif, la capture de données, nos données en somme. 

Mais de quoi parle-t-on au sujet de ces données ?

Les données concernent aussi bien notre identité, nom, prénom, date de naissance, adresse mail que nos habitudes de consommation comme le contenu de nos derniers achats, leur montant et le type de produits achetés. Elles concernent aussi nos habitudes de navigation et nos centres d’intérêt à travers l’historique des sites Internet que nous visitons sur notre ordinateur ou notre mobile. L’ensemble de ces données est ainsi collecté, réuni et traité pour permettre à ces entreprises de nous « profiler », c’est à dire établir des profils type sur tous les aspects de notre vie quotidienne dans l’unique but de « mieux cibler leur offre » et de nous présenter des publicités ciblées… 

Pour aller plus loin dans cette connaissance de notre intimité, les GAFAMs proposent des services2 toujours plus attractifs, innovants et très souvent gratuits pour inciter les consommateurs à leur fournir, malgré eux, toujours plus de données.

De plus en plus de matériels permettent également de nous surveiller : montres connectées, bandeaux pour faire du sport et analyser nos déplacements ou nos caractéristiques physiques, domotique, caméras ou capteurs de toutes sortes connectés (et souvent piratables !) pour suivre nos habitudes de vie, casques ou lunettes de réalité virtuelle ou de réalité augmentée…

À quoi servent ces données ?

Ces données sont ensuite utilisées en premier lieu à des fins commerciales. En effet, la plupart des services de ces GAFAMS sont gratuits dans un premier temps. C’est le cas des services de messagerie ou des réseaux sociaux. Cependant, il ne faut pas oublier que si c’est gratuit, c’est nous le produit !

En effet, la connaissance ainsi générée permet à ces entreprises de nous inciter à acheter de nouveaux produits toujours plus innovants et désirables mais aussi très inaccessibles pour une part importante de la population. On peut prendre pour exemple le développement du marché de la téléphonie mobile. En moyenne, un smartphone peut coûter plus de 30 fois plus cher3 qu’un téléphone portable simple.

Ces entreprises formatent donc nos désirs, jusqu’à annihiler nos habitudes culturelles.

Au-delà des enjeux commerciaux, ces GAFAM infiltrent également d’autres sphères du pouvoir. En effet, leur capacité à capturer les données et notamment nos données personnelles et les stocker sur leur data centers leur permet même de rivaliser avec les États. En effet, là où les États sont cantonnés à des prérogatives au niveau d’un territoire, les GAFAM quant à elles, sont supranationales. Elles dépassent les frontières et mènent leurs activités sans se soucier réellement des conséquences économiques ou sociales de chaque pays. Elles usent d’ailleurs plutôt bien de l’incapacité des États à s’organiser entre eux voire de leur rivalité sur la scène économique. C’est particulièrement criant sur la question de la fiscalité.

Rappelons par exemple qu’en 2018, Google a payé 17 millions € d’impôts en France pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’€, rien que pour la publicité, en déplaçant son chiffre d’affaires réel vers l’Irlande, où elle paie moins d’impôts (Source : https://www.lepoint.fr/)

Parce que ces entreprises vont vite et souvent plus vite que les capacités de régulation des États, elles siphonnent un à un les différents secteurs de nos économies. C’est la stratégie du criquet4 évoquée par Aurélie Luttrin, présidente de Ciwik5 : « Ces entreprises mangent tout ce qui peut être mangé dans un secteur, et une fois qu’il ne reste plus rien d’intéressant, elles se déplacent et viennent se développer sur un nouveau secteur d’activité. »

Enfin, il ne faut pas oublier que ces entreprises ont une certaine façon de voir le monde notamment lié à leur pays et culture d’origine. Ainsi, en menant leurs activités, elles défendent un certain modèle de société, une certaine vision des libertés individuelles et de leur protection. La Chine et les États-Unis ont, pour ce qui concernent ces 2 États, des attitudes profondément hégémoniques et ces grandes entreprises sont aussi les vaisseaux amiraux de cette vision du monde qui peuvent mener à des dérives. En témoigne la décision par la France en août 2020, d’interdire les antennes du fabricant Huawei en raison de suspicion d’espionnage. (Source. https://www.lesechos.fr/tech- ou https://www.lemonde.fr/)

Alors qu’est-ce qu’on fait ?

D’abord, on prend conscience de la dépendance qui est en train de s’accroître entre nos  « modes de vie » et ces grandes entreprises. On prend aussi conscience du fait qu’il s’agit d’entreprises commerciales et que par conséquent, elles vont chercher à maximiser l’usage et la rentabilité de nos données. De par leur taille, les principes de concurrence aujourd’hui ne fonctionnent plus et de toutes les façons, l’histoire économique récente a démontré que le capitalisme ne sait pas s’autoréguler6. Enfin, face à l’inaction relative des États, il semble également important d’exercer son pouvoir citoyen pour s’affranchir de cette mainmise.

Vient la question des alternatives

Chez TeleCoop, on souhaite pouvoir vous proposer des alternatives libres ou open-source à l’ensemble des usages dont vous pourriez avoir besoin. Partout dans le monde, des initiatives citoyennes existent et sont aujourd’hui crédibles pour construire un monde numérique solidaire et responsable qui s’affranchisse de ce carcan hégémonique et respecte nos libertés et le respect de notre vie privée. 

Vous pourrez retrouver dans la suite des articles quelques-unes des propositions de notre communauté, bénévoles ou experts. Libre à vous d’ailleurs de les enrichir.

Note 1 – Chiffre d’affaires des GAFAMs à fin juin 2020. (Source : https://www.silicon.fr/cloud-covid-19-gafam-344268.html) et vue globale des différents revenus des GAFAM sur https://www.dailyinfographic.com/tech-giants-finance

Note 2 – Ex. les applications Whatsapp, Messenger, Instagram (dont Hyperlapse et Layout) pour Facebook, LinkedIn ou Skype pour Microsoft… En juillet 2016, Microsoft est accusé par la Cnil d’une collecte de données excessive avec son système d’exploitation pour ordinateurs et tablettes. (https://www.lefigaro.fr/)

Note 3 – On peut trouver des téléphones simples à partir de 10 € (Ex. Logicom Le Posh 178 https://www.fnac.com/ alors que le prix moyen d’un smartphone est de 326 € (https://www.20minutes.fr/) et certains smartphones dépassent les 2 000 € (Samsung Galaxy Z Fold2).

Note 4 – La stratégie du criquet des GAFAM-BATX menace la démocratie et l’économie : https://www.latribune.fr/ 

Note 5 – Ciwik est « une société qui propose au secteur public des solutions pour réinventer la vie publique, construire la souveraineté numérique des territoires et accroître leur performance économique, sociale et environnementale ».

Note 6 – « 1988-2008 : les dix plus grands scandales financiers » (https://www.leparisien.fr/archives/1988-2008-les-dix-plus-grands-scandales-financiers-21-06-2009-554955.php)

Bibliographie

Plateformes numériques : réguler avant qu’il ne soit trop tard : http://www.cae-eco.fr/plateformes-numeriques-reguler-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard

Merci à Jean-Marie Brodu, sociétaire chez TeleCoop, pour ses recherches !

Quelles alternatives existent aujourd’hui aux géants du web ?

La plupart des services GAFAM ont des équivalents libres sur les différents éléments de la vie quotidienne et de notre vie mobile. (à venir prochainement un article dédié aux smartphones et tablettes, où l’on verra que le choix est grand et qu’il est possible dès aujourd’hui de se passer de Google sur un téléphone Android et de mener une vie normale, voire une meilleure vie !) 

NAVIGATEUR

Firefox – https://www.mozilla.org/fr/firefox/new/

Avec Firefox, vous pouvez compléter votre protection avec des extensions complémentaires.

  • HTTPS EVERYWHERE, permet de forcer la connexion au web en mode sécurisé. Cette extension a été développée par l’EFF (Electronic Frontier foundation)
  • PRIVACY BADGER : également développé par l’EFF, permet de protéger contre les pistages en ligne
  • DECENTRALEYES : permet de compléter Privacy Badger
  • UBLOCK ORIGIN : permet de bloquer de nombreuses publicités et des dispositifs de pistage (cookies tiers). Decentral eyes et UBlock Origin permettent d’une part d’accélérer le chargement de la page (avec moins d’appels externes) et de moins consommer d’électricité sur les serveurs tiers. UBLOCK peut cependant bloquer l’affichage de certains blocs (des images par exemple) hébergées sur un autre site. Il suffit alors de le désactiver temporairement.
  • CLEAR URLS : permet d’éliminer la partie de l’adresse d’une URL personnalisée (celle qui suit le « ? » qui permet de savoir qui a cliqué sur le lien)
  • CONSENT-O-MATIC : permet de remplir automatiquement les formulaires de refus de cookies pour de très nombreux sites.
  • QWANT BASIC : permet de définir Qwant comme moteur de recherche par défaut à la place de Google.
  • SIGNAL SPAM : permet d’identifier de nombreuses tentatives de phishing (« hameçonnage » en français : escroquerie en ligne où l’expéditeur tente de récupérer vos données personnelles en se faisant passer pour un organisme connu : banque, sécurité sociale, impôts, marques connues…). Cette extension permet également de signaler aux autorités le mail frauduleux.
  • … Il en existe beaucoup d’autres et Firefox vous propose des suggestions en fonction de vos besoins (Voir dans le menu « Outils / Modules complémentaires / Extensions)
Autres navigateurs :
brave – https://brave.com/fr/
tor browser – https://www.torproject.org/fr/

MESSAGERIE

Logiciel de lecture de courriel :

Boîte mail : https://www.justgeek.fr/services-de-messagerie-securises-56153/

LISTE DE DIFFUSION :

ENVOI DE FICHIERS :

MESSAGERIE INSTANTANEE :

SERVICE DE GEOLOCALISATION :

SAUVEGARDE DES DONNEES :

OUTILS DE BUREAUTIQUE :

GESTION DE PROJETS :

  • Kanboard ou Wekan (hébergés sur des CHATONS – https://chatons.org/
  • Notion – https://www.notion.so ou Airtable – https://airtable.com/
  • Attention : Notion et Airtable ne sont pas Gafam, mais restent des sociétés privées, comme Trello, basées sur le modèle Freemium (éléments de base gratuits, abonnement pour bénéficier de tous les outils). 

AGENDA PARTAGE :

REUNIONS / SONDAGES :

QUESTIONNAIRE EN LIGNE :

MEDIAS SOCIAUX :

MUSIQUE LIBRE DE DROITS

VISIO CONFERENCES :

TRAVAIL EN GROUPE :

INFORMATIONS GENERALES :

La plupart des services libres remplaçant les services des GAFAM sont hébergés sur des serveurs éthiques Chatons (CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires https://chatons.org/ ). Certains des services ci-dessus ont été développés par l’association Framasoft (« Fra » pour Français, « Ma » pour « Maths » car l’association Framasoft a été créée par 2 profs !) et sont répertoriés sur : https://degooglisons-internet.org/fr/

POUR UNE LISTE PLUS COMPLETE DES ALTERNATIVES :

Liste des alternatives GAFAM : https://degooglisons-internet.org/fr/alternatives

Liste d’outils de travail collaboratifhttps://degooglisons-internet.org/fr/list/

Merci à Jean-Marie Brodu, sociétaire chez TeleCoop pour cet article !